L’été est LA saison où ces fruits rouges sont à disposition sur les étals. Mûres, fraises, cassis, groseilles, myrtilles, framboises, cerises …
Souvent onéreux, ils sont parfois délaissés au profit d’autres fruits sauf les fraises qui sont selon l’INSEE, les fruits rouges les plus consommés par les Français (3 kg par an et par ménage de 2.3 personnes).
Or ce sont des trésors de bienfaits.
– Antioxydants en raison de leur couleur rouge plus ou moins sombre et leur richesse en vitamine C.
Ce sont eux qui permettent de lutter contre les radicaux libres impliqués dans le vieillissement cellulaire. Il existe des spécialités pharmaceutiques composées d’extraits de myrtille prescrites pour les yeux vieillissants.
– Riches en eau et en fibres bénéfiques pour le transit intestinal et le ralentissement de l’absorption du glucose dans le sang.
- Pauvres en calories
Consommés frais, ils sont peu sucrés comparativement à d’autres fruits (bananes, raisins…) et non gras contrairement aux oléagineux (amandes, noix…).
C’est la manière de les accommoder qui augmente leur pouvoir calorique (confitures, tartes…).
Si l’on a la chance de les cultiver dans son jardin ou sur son balcon, il faut savoir que tout est bon dans ces plantes. Hormis les fruits, certaines parties sont traditionnellement utilisées en phytothérapie ou en cosmétologie:
– les feuilles (cassis, framboises…) à boire en infusions comme anti-inflammatoires larges
– les queues des fruits (cerises) à boire en infusions comme diurétiques
– les pépins (framboises, cassis…) ou les noyaux (cerises) pressés fournissent des huiles extrêmement riches en omégas 3, excellents anti-rides.
Et si l’on ne peut pas aller à la cueillette, la surgélation (mélanges de fruits rouges) et la dessiccation ( fraises ou myrtilles sèches) préservent leurs propriétés. On peut donc en consommer hors saison sans problèmes en restant sensibles à leur provenance. Consommer le plus local possible est une façon de préserver les ressources naturelles.