Le premier de la série sur les liens possibles entre les neuromédiateurs et le soin en réflexologie est l’acétylcholine. Assez peu connu du grand public, ce neuromédiateur intervient au niveau de toutes les synapses dites cholinergiques par opposition à celles dites adrénergiques (qui sont sensibles à la Nor-adrénaline).
ACETYLCHOLINE
Apprentissage – Concentration – Mémorisation – Intuition
Implication dans l’attention, l’agressivité et la motivation.
Sécrété abondamment pendant le sommeil, ce médiateur chimique permet l’apprentissage et la mémoire à long terme. C’est la raison pour laquelle on recommande classiquement aux étudiants de lire leurs cours le soir avant de s’endormir pour en faciliter la mémorisation.
L’acétylcholine est surtout présente dans les terminaisons nerveuses parasympathiques. Indispensable au système nerveux central pour les facultés de mémorisation et d’apprentissage, l’acétylcholine intervient également dans l’activité musculaire ou la motricité mais aussi dans de grandes fonctions végétatives. On retrouve des dysfonctionnements de son métabolisme dans les myasthénies, la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer…
Il est indispensable au bon fonctionnement des muscles squelettiques, des poumons, du coeur, des vaisseaux sanguins, des glandes salivaires, des surrénales, de l’appareil oculaire…
Signes évocateurs de déficit:
– vieillissement notamment cognitif,
– baisse de la capacité de mémorisation,
– Baisse de la concentration,
– manque de romantisme,
– diminution de la créativité
Comme son nom l’indique, l’acétylcholine est synthétisée à partir de la choline, phospholipide que l’on retrouve dans l’alimentation et dans les lécithines. On trouve dans l’alimentation de la lécithine dans le jaune d’oeuf, le soja, les noix, le saumon …
Le réflexologue devra réguler les ZR du système nerveux parasympathique mais aussi celles utiles pour favoriser un bon sommeil dont l‘épiphyse afin de réguler les signes évocateurs d’une baisse de sécrétion d’acétylcholine.
Ce médiateur chimique ayant des rôles bien plus larges que celui sur l’activité du cerveau, il devrait être utile d’indiquer aux personnes qui consultent l’importance d’un sommeil régulier, réparateur qui ne va pas avec l’utilisation tardive d’écrans.