De son nom botanique Raphanus niger, on comprend qu’il s’agit d’un végétal de couleur noire.
De la même famille et du même genre que les petits radis roses du printemps, le radis noir est une racine allongée et à la chair blanche. C’est également un cousin du Daïkon blanc populaire au Japon
On le trouve sur les étals des marchés à la fin de l’été et en automne; ainsi qu’en pharmacie sous forme d’ ampoules ou gélules, pur ou associé à l’artichaut afin de drainer le foie au printemps.
Nous n’aborderons que les propriétés de cette racine consommée entière et en saison c’est à dire en automne.
La chair est consommée crue en tartinades, en jus ou juste à la croque au sel. Son jus contient des isothiocyanates, des glucosinolates intéressants pour leurs propriétés antiseptiques et anticarcinogènes (*) . Il contient aussi de nombreux anti-oxydants présents notamment dans la peau noire qu’il est dommage de jeter s’il est issu de l’agriculture biologique…
Riche en vitamine C, le radis noir est donc tonique et utile pour aborder l’automne et son cortège de fatigue et d’infections virales. De nombreuses études indiquent qu’à l’instar d’autres aliments de la même famille (Brassicacées) : choux divers, colza… les radis auraient des propriétés anti cholestérol et anti carcinogènes. (*)
Le radis noir est surtout reconnu comme stimulant des mouvements de l’intestin (péristaltisme) et stimulant de la sécrétion biliaire (cholérétique). Il améliore donc la digestion et tous les troubles dyspeptiques liés à une diminution de l’activité hépato-biliaire.
Pour les personnes qui le digèrent mal et tolèrent mal sa possible irritation intestinale, une cuillère à café d’huile de colza ou de lin sur de fines tranches de radis noir améliore la tolérance et apporte des omégas 3 indispensables au bon fonctionnement cardio-vasculaire.
A consommer sans modération sauf si l’on souffre de calculs biliaires.