Ce vocable est composé de 2 mots distincts dont les définitions sont précises :
– La phytothérapie est l’art de soigner à l’aide des plantes.
Elle utilise tout ou partie des plantes en fonction de l’organe qui concentre les principes actifs.
La façon la plus simple de faire de la phytothérapie consiste par exemple à boire une tisane de feuilles de menthe pour alléger sa digestion ou une infusion de sommités fleuries de tilleul pour mieux dormir.
La phytothérapie utilise les plantes sous plusieurs formes dont certaines pharmaceutiques (gélules, comprimés, teintures, sirops …) doivent être utilisées après avis du pharmacien.
La tendance moderne de faire de la phytothérapie consiste à faire appel aux extractions et formes galéniques qui permettent de bénéficier du totum de la plante soit de l’ensemble des principes actifs qu’elle contient et non de privilégier l’un d’entre eux comme on l’a fait autrefois.
– L’aromathérapie est l’art de soigner à l’aide des huiles essentielles.
C’est donc une branche de la phytothérapie tout comme par exemple la gemmothérapie (art de soigner à l’aide des bourgeons).
Distillées à partir de tout ou partie de plantes, les huiles essentielles sont très concentrées et doivent être manipulées avec précaution.
Même si certaines sentent bon et que l’on en vulgarise l’usage sur internet et dans tous les magazines, il est indispensable d’en connaitre les contre-indications ou même la toxicité.
– Toutes les plantes sont efficaces si elles sont bien indiquées, à la bonne dose et dans la forme d’administration qui permet de bénéficier au mieux et en toute sécurité de leurs bienfaits. L’usage de la phyto-aromathérapie ne dispense pas le patient d’un conseil médical ou pharmaceutique avisé. Il existe des interactions médicamenteuses à présent bien documentées.
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