Deux fois dans l’année, on recule ou on avance nos horloges afin de passer à l’heure d’été ou l’heure d’hiver.
Le passage à l’heure d’hiver n’ a jamais démontré de conséquences nuisibles pour la santé. Il est caractérisé par une heure de sommeil supplémentaire, à une période de l’année où les températures plus basses sont adaptées au cocooning.
Par contre le passage à l’heure d’été en mars est celui dont se plaignent de très nombreuses personnes : fatigue accrue, troubles du sommeil…
Or les études sur l’animal et chez l’homme ne démontrent des perturbations sur la santé ou le bien-être qu’à partir d’un décalage de 3 à 4h. Lors d’un voyage au Royaume Uni, personne ne se plaint des effets du décalage horaire…
Il semblerait donc que ce sont des modifications d’organisation sociale qui font les troubles et non le décalage horaire en lui même. Le centre de notre horloge interne est située à la base du cerveau dans l’hypothalamus. Il est réglé sur un rythme circadien (24h) lié à l’alternance nuit/jour permettant à notre organisme de se régler sur l’environnement.
Même au fond d’une grotte, ce centre se règle naturellement sur environ 24h puisqu’il a aussi un fonctionnement autonome et journalier.
L’épiphyse secrète la fameuse mélatonine dès que la lumière extérieure baisse afin de favoriser une mise en veille physiologique.
Or la plupart des personnes sortent en hiver de leur travail la nuit, s’engouffrent dans des transports en commun souterrains et sont exposés jusqu’à une heure tardive à la lumière d’écrans de télévision, d’ordinateurs ou de téléphones puis dorment dans des chambres parfois soumises à une pollution lumineuse dans les villes et villages aux rues éclairées.
Elles se lèvent le matin … alors qu’il fait encore nuit pour aller à leur travail dans des bureaux exposés à la lumière électrique et se restaurent parfois dans des lieux en sous -sol.
La lumière bleue des écrans est une source de troubles majeurs et l’on sait aujourd’hui qu’elle modifie la sécrétion de mélatonine.
Le passage à l’heure d’été qui suit tout un hiver en décalage avec nos rythmes biologiques induit une très grande fatigue quand on veut enfin profiter des longues soirées!
Recevoir une séance de réflexologie de l’automne , ou une séance de réflexologie du printemps où le réflexologue stimule entre autres les zones réflexes de l’épiphyse et de l’hypothalamus sont bénéfiques. D’autant plus s’il répète qu’il est important d’hiberner au cours de l’hiver comme la nature qui nous entoure .