Pourquoi éprouve t-on de la fatigue en automne?
Le froid s’installe, la luminosité baisse, la pandémie COVID-19 s’incruste et provoque des décisions affectant fortement nos modes de vie… Il s’en suit une fatigue parfois durable et souvent associée à une baisse de moral.
La mélatonine naturellement produite par l’organisme dès que l’obscurité s’installe, voit sa synthèse diminuer au petit matin quand le jour se lève. Son taux est maximal entre 2 et 5h du matin.
La détection par les cellules rétiniennes de la variation de luminosité permet de renseigner le cerveau et déclenche la production de cette hormone.
Tous les perturbateurs de la détection de la lumière ou de l’obscurité naturelle par les yeux (écrans, lumière bleue…) perturbent sa production.
Cette hormone secrétée par l’épiphyse anciennement appelée glande pinéale joue un rôle crucial dans la régulation du sommeil car elle renseigne l’organisme sur l’alternance jour/nuit et provoque la somnolence.
Le rythme circadien du latin circa (presque) et dies (jour) représente l’horloge interne du cerveau. Elle est réglée sur 24 heures et se situe dans l’hypothalamus en lien avec l’épiphyse par voie neuronale.
La fatigue automnale est très souvent corrélée à des perturbations liées au sommeil et interroge la façon dont on s’y prépare. Elle est également en lien avec l’exposition à la lumière du jour, l’activité physique, la vitamine D, le fer et le magnésium, le surmenage, l’alimentation, le respect des signes d’endormissement qui imposent d’aller se coucher…
Il est donc utile de consulter son médecin afin d’éliminer toute cause organique ou psychique.
Les séances de réflexologie ayant la fatigue automnale pour objet de consultation comportent entre autres :
– les ZR du système nerveux central dans sa globalité mais plus spécifiquement celles de l‘hypophyse, de l’épiphyse et évidemment celle des yeux fondamentales dans la détection des variations lumineuses.
– Toute fatigue baisse les défenses immunitaires et les ZR qui y sont corrélées doivent également être travaillées (rate, thymus, lymphe, tissus lymphoïdes des muqueuses et de l’intestin…) mais aussi celles du système nerveux autonome (ortho et parasympathique) au retentissement majeur sur toutes les fonctions automatiques vitales.
– Enfin, la ZR des surrénales permet de réguler la sécrétion du cortisol.
Répéter ces mêmes séquences sur 3 séances espacées de 3 semaines sans trop les modifier permet une rééducation de l’organisme ainsi que l’application des nouveaux rythmes de vie.