Si l’adrénaline ou à présent la mélatonine sont des médiateurs chimiques connus du grand public, il en est d’autres plus obscurs.
Rassemblés sous plusieurs noms synonymes ou présentant de subtiles différences tels neuromédiateurs, médiateurs chimiques, neurotransmetteurs…. ces substances chimiques synthétisées par le cerveau au niveau des synapses sont essentielles à connaitre pour comprendre comment fonctionne notre cerveau émotionnel.
Vulgarisés par les neurosciences, ils apparaissent de plus en plus dans les médias ou les conversations et sont intéressants à maitriser par le réflexologue.
Tous, nous sommes soumis à l’année longue à l’internet, ses réseaux sociaux (R.S.) et à leurs algorithmes.
Basés sur la connaissance fine de nos comportements, ces derniers influencent la façon dont notre cerveau produit certains médiateurs chimiques tels la dopamine, hormone du plaisir (et donc de la dépendance) pour nous garder captifs des écrans plusieurs heures d’affilée.
Qui ne s’est pas rendu compte un jour qu’il scrollait depuis plus de 2 heures sur facebook ou instagram alors qu’il venait juste chercher une information sur un moteur de recherche?
Qui n’a pas « checké » sa boîte mail toutes les 30 secondes sur son portable en attendant son tour dans la file d’attente?
Qui ne regarde pas son téléphone plusieurs fois d’affilée pour vérifier les réponses à son SMS envoyé il y a juste 10 minutes?
Toutes ces attitudes très courantes non seulement chez les adolescents, mais chez tous les utilisateurs de smartphone traduit en réalité la dépendance aux smartphone induisant beaucoup d’anxiété rebond à une anxiété peut-être latente.
En 2016 une enquête a démontré que les Français âgés de 18 à 75 ans consultent leur portable 26 fois par jour en moyenne, et ce chiffre atteint 50 fois pour les 18-24 ans.
Ce sont encore les R.S. qui stimulent les comportements perpétuellement indignés, outrés voire agressifs ou haineux,… car ils favorisent en retour le sentiment d’appartenance en lien avec la sécrétion de dopamine. Encore elle!
L’Académie francilienne de réflexologie publiera sur son blog dans les prochains jours, une série de messages sur les rôles de 4 médiateurs chimiques, des pistes pour détecter leur déficit et quelles zones réflexes traiter pour améliorer le confort émotionnel.
Nous traiterons de l’acétylcholine, du GABA, de la dopamine et de la sérotonine.